
Sears Canada : le dernier souffle
Assurément la moins grande surprise de cette année, le géant est finalement mort à petit feu.
En fonction depuis 1952, Sears Canada opérait sous sa bannière 239 établissements dans l’ensemble du pays. Son catalogue par correspondance aura marqué l’imaginaire de nombreux enfants. En juin 2017, l’entreprise a été placée sous la protection de la Loi sur la faillite et les observateurs scrutaient les initiatives de Sears à la loupe. Au final, elle a marché dans les sillons d’Eaton.
L’échec :
Les difficultés d’adaptation, un recul de l’achalandage, une offre de produits dégarnie et peu pertinente ainsi que le dynamisme de la part des sites transactionnels auront eu raison de la marque. En ratant le virement du commerce électronique, Sears s’est révélé incapable d’avoir une idée distinctive et de se munir des ressources nécessaires pour se faire une place dans un environnement en constante évolution.
La leçon :
Sears n’avait pas les capacités et la volonté d’innovation nécessaires, et n’a jamais vraiment investi dans son développement. La notoriété ne suffit pas, une marque doit toujours séduire. Sears était devenue faible, impertinente et peu attrayante.
Au-delà de l’environnement concurrentiel hostile ou de la montée du numérique, la disparition de Sears relève de son incapacité à préserver un positionnement distinct et de se munir de gens qualifiés pour l’implanter.
Source image : REUTERS,Mark Blinch
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